Impossible de ne pas croiser son regard sans remarquer que
son œil exerce le mystère, qu’il a le regard porté vers l’infini.
L’infini de l’observation animale, qui est somme toute
l’observation humaine tout simplement. Il suffit alors de l’écouter
nous raconter ses multiples aventures photographiques en
Inde, Afrique, Asie et nous voilà transportés vers l’imaginaire
animalier dont nous révions tous enfants. Les grands espaces où
les animaux sont en liberté. Sauf que lui, il est dans le réel, tapi
tel l’animal dans la brousse ou dans la jungle, aux aguets, prêt
à saisir au bond le cliché qui fera corps avec la nature. Au click
de l’obturateur, le fauve sera figé en image dans le temps de
1 millième de seconde. Pour Jean-Marie Costa, la photographie
est avant tout une arme. Une arme pour sensibiliser le grand
public à la beauté de la faune sauvage et à sa fragilité. Très
engagé dans la préservation de la nature, ce chef d’entreprise
du BTP est venu à la photographie après un voyage en Namibie
d’où il a voulu garder quelques souvenirs animaliers. « Depuis
la passion est continue et sans relâche. J’essaie de faire partager
la beauté animale du monde, dans un certain sens je participe
modestement à sa préservation »