Ce que la fi n du charbon n’est pas parvenue à éteindre ce n’est pas un virus, -soit-il mondial- qui l’a fait vaciller. Le District urbain de Faulquemont (DUF) a même profité de cette séquence sous le boisseau pour parfaire et peaufiner ses projets de croissance économique et sociale. Voici venu le temps du rebond.
«Nous vivons sur une pente légèrement ascendante, avec de nouvelles implantations, mais comme tout le monde avec de graves difficultés à trouver les composants électroniques ou les matériaux indispensables».
Il a travaillé, n’a pas perdu de substance, a poursuivi ses projets de croissance, qui ont même parfois été freinés par d’autres, tout en poursuivant sa croissance et en cultivant la solidarité. Qui ? Le District urbain de Faulquemont, qui a plus d’un titre, constitue une aire originale et dynamique au cœur d’une Moselle plutôt rurale et autrefois houillère. À la mi-2018, «C’est demain » s’était rendu à la rencontre de son président, François Lavergne et avait consacré une bonne part de son numéro 22 à la prise de pouls de ce pôle de croissance qui a, de longue date, pris son avenir en main afin de contrebalancer les effets de la fin de la politique charbonnière. À l’époque, le DUF comptait 33 communes, disposait de six zones d’activités qui abritaient 160 entreprises dont quelques fleurons et off rait à ses 25 000 habitants, 5000 emplois. Le District fourmillait aussi de projets. Des extensions de zones, la création de nouvelles aires, tout cela était sur le bureau du conseil communautaire. Or, voilà que comme partout ailleurs s’est abattue la chape de plomb de la pandémie et son cortège de conséquences. Pour autant la machine DUF n’a pas calé. Au contraire, elle a profité des événements pour pousser ses réflexions et parfaire ses dossiers. Elle a même continué de voir grandir son potentiel. La preuve ? François Lavergne indique «Nous en sommes à 5 340 emplois à ce jour». Deux nouveaux artisans sont arrivés à Créhange et à deux pas du siège du DUF l’extension de la zone d’activités avance, ses procédures d’autorisation sont en cours. Ce qui permet à son président d’affirmer sans sourciller « Nous vivons sur une pente légèrement ascendante, avec de nouvelles implantations, mais comme tout le monde avec de graves difficultés à trouver les composants électroniques ou les matériaux indispensables».